Holmes. Sherlock, bien que peu de personnes m'appellent ainsi, hormis mon frère. Surprenez-moi, et déduisez-le donc. Détective privé consultant. Comment se prononcer sur ce genre de choses, je vous le demande ? Quoiqu'il en soit, soyez assuré que je ne suis pas un homme à femmes. Célibataire. Stable, je ne suis pas en soucis financiers malgré les fréquentes dépenses de mon colocataire aux jeux. Humain, jusqu'à preuve du contraire.The little Scorpions Jeremy Brett .

« Je ne pourrais vous dépeindre mon colocataire et ami de manière précise. Les mots manquent pour ce faire, tout autant que la place, ou le temps. Je m'efforcerai cependant de vous dégrossir un rapide portrait de ce personnage que je ne cernerai sans doute jamais réellement.

Je commencerai par vous dire que Sherlock Holmes est un homme d'une intelligence remarquable, mais je doute avoir besoin de préciser ce fait. Je pense que je ne pourrais jamais acquérir un quart de sa méthode de déduction, ni même un tiers de sa logique qui me laisseront toujours impressionné, parfois même sceptique quant aux chemins qu'il utilise pour parvenir à certaines conclusions. Loin s'en faut, Holmes a toujours raison en ce qui concerne des faits bruts et observables. Cependant, il cerne bien moins aisément le comportement humain. S'il connaît la bienséance et sait se montrer sociable lorsque la situation s'y prête, il est loin d'être un homme du monde et le parfait gentleman. Je pense qu'il ne voit pas l'utilité des fausses flatteries, ni même du tact dont il faut parfois user pour ne pas heurter son interlocuteur. Il ne voit pas non plus l'intérêt de la modestie : se sous-estimer, ou se sur-estimer, serait tout simplement nier une réalité pourtant tangible. Je pense que c'est d'ailleurs pour cela qu'il avoue sans aucune gêne être nettement inférieur à son frère, Mycroft, en terme d'intelligence.
Lorsqu'il le souhaite, je l'ai pourtant vu extrêmement courtois, distingué et apaisant face à un être démuni en face de lui. Sa prestance et son sens aigu de l'équité a le don de mettre à l'aise. Mais, je me répète, ce n'est pas toujours le cas au quotidien, et je fais parfois les frais de son égoïsme, bien qu'il sache se montrer conciliant.

Il lui arrive de se montrer méprisant, et dédaigneux, envers les personnes qui n'ont pas sa vivacité d'esprit. J'en fais parfois les frais, et je puis vous assurer que cela a un côté vexant ! J'ai cependant remarqué qu'il accorde ce mépris tant aux autres qu'à lui-même, lorsqu'il manque de vivacité lors de certaines de ses déductions.
J'ai perçu qu'il se montrait extrêmement sensible à la reconnaissance. Je ne saurais quel mot placer sur cela, si ce n'est, peut-être, l'orgueil ou la fierté de ses exploits personnels. Mais, plus encore, il se montre particulièrement sensible à mon émerveillement face à ses impressionnantes déductions. Je l'admets sans peine, j'admire énormément Sherlock Holmes, tant son travail que l'homme en lui-même, et il se plaît à me montrer son art, autant qu'il me plaît de l'observer et  d'y participer.

Son comportement envers la police me laisse parfois étonné, voire mal à l'aise. J'ai souvent eu le sentiment qu'il jouait avec eux pour mieux leur démontrer l'évidence et me suis souvent senti exaspéré de ce sens de la théâtralité – quoique également impressionné. Il aime mettre les preuves sous le nez d'autrui sans qu'autrui ne les comprennent. Je sais qu'il se sent aussi agacé de ne pas avoir plus de reconnaissance de la part de la police qui s'attribue généralement le mérite de sa réussite sans pour autant le citer. C'est d'ailleurs en partie pour cela que j'ai décidé de rédiger certaines de ses affaires les plus marquantes.

Holmes exècre l'oisiveté. Il tente sans cesse de trouver quelque chose à faire, ou à étudier, lorsqu'il ne travaille pas sur une enquête. Si je l'admire, comme je vous l'ai dit plus tôt, ses actions me laissent parfois effaré, car il a un penchant certain pour la cocaïne, ou même l'opium. Je ne comprends pas qu'un homme d'une telle intelligence puisse risquer de détruire tout cela dans le simple et unique but de stimuler son esprit. Il s'agit d'un sujet de désaccord constant entre nous, par ailleurs.
Ses manies et son comportement ne lui valent pas beaucoup d'amis, je crois d'ailleurs même être l'un des seuls. Au quotidien, il refuse que notre logeuse nettoie sa chambre et son plan de travail car, dit-il, cela lui permet de savoir quels sont les papiers les plus anciens sans avoir à les trier, en évaluant simplement la couche de poussière y étant déposé. Ses diverses études le pousse à conserver des liasses de documents, ainsi que les cendres de cigarettes et cigares. Je suppose que le désordre que je vois dans ses affaires a une certaine logique à ses yeux, car il retrouve toujours ce dont il a besoin.

Il m'est apparu également froid, en matière de sentiments. Plus généralement, il répugne à toute émotion qu'il juge trop superficielles pour son esprit logique. Cependant, il n'est pas dépourvu d'une certaine sensibilité, de sympathie, ou de dédain.  C'est essentiellement l'amour qui le laisse de marbre. Je ne l'ai jamais vu en bonne compagnie, avec une femme, ni même prétendre en avoir l'envie. Je doute même que ces choses-là puissent l'intéresser.

Il y aurait encore tant à dire sur ses méthodes de travail qui nécessitent souvent de bafouer la loi, sur son sens particulier de la justice, sur ses habitudes alimentaires parfois déplorables, son manque de soin lorsqu'il demeure des semaines dans notre appartement, ou encore sur sa prédilection pour la musique – et le violon en particulier... (Je me demande d'ailleurs comment je fais pour survivre dans ce quotidien !) Mais je doute que tout cela vous intéresse encore bien longtemps, et je doute que quiconque puisse un jour dépeindre entièrement Sherlock Holmes, c'est une chose à laquelle j'ai moi-même renoncé. Contradictoire comme tout être humain, mais aussi exceptionnel dans sa manière d'être. »

Le surnaturel ... ? Excusez-moi de me montrer si sceptique, je vois que je vous ai vexé. Comprenez bien que, pour moi, le surnaturel n'est que foutaise, tout comme l'existence d'hypothétiques créatures sorties de l'imagination des hommes eux-mêmes. On ne peut rien faire pour empêcher la population de croire en ces superstitions multiples mais dérisoires. Je crois en la science, en les faits, en les preuves et, surtout, en la vérité. Palpable et tangible. La vértié la plus exacte, et la plus observable. Les esprits, les fantômes ou, que sais-je encore, les vampires ? Non, je n'y crois pas.

Cette question revient sensiblement à la même que celle à laquelle je viens de répondre. En tout cas mes propos suivront le fil de mes pensées déjà exprimées : je ne crois ni en Dieu, ni au Diable, ni en des faits hasardeux. Quant à la vie après la mort, qui sait ? Rien ne démontre ce qui peut se passer après qu'un homme ait rendu son dernier soupir. Nous avons déjà assez à faire de notre vivant, et des horreurs proférés par les humains pour se soucier d'un potentiel au-delà.

répondre ici en un minimum de cinq lignes. Vouloir que la société change est le cadet de mes soucis. Je n'ai guère d'intérêt pour la politique : ma vocation aurait été toute autre, dans ce cas. Ce que j'en pense n'a donc pas grand intérêt, et s'étendre sur la question nous ferait mutuellement perdre du temps... L'évolution, le progrès et la débauche seraient les trois mots que j'utiliserai principalement pour décrire l'actualité, cependant.

Sly King. Océ. 19 ans :D Aussi régulière que possible. On m'a montré ça, et ensuite on m'a tenté.     L'époque, déjà... Fin voilà quoi ! Puis bon, l'ambiance, l’atmosphère... Ca a l'air cool Swan. Répondre ici.

De doux flocons de neige tombaient du ciel, puretés au sein de l'atmosphère grise et viciée. Malgré la température glaciale, Isaac, aux alentours de la forêt qui bordait sa maison, coupait du bois. Son souffle formait une traînée blanche à chacune de ses expiration, et le son de sa hache résonnait dans l'air en une litanie régulière tandis que quelques oiseaux traversaient le ciel en piquet, à la recherche d'un rongeur trop entreprenant. Ce ne fut pas le battement d'aile irrégulier qui tira l'homme de ses mornes pensées, ni même le coup de feu. A cette époque, beaucoup de ses voisins partaient à la chasse, fusil sur l'épaule. Ce fut un hurlement. Brusquement, Isaac redressa la tête, à l’affût. Le silence pesait sur la campagne alentour. Le vent lui-même avait cessé de murmurer ses secrets aux branches des arbres. L'homme, comme le reste de la clairière, retenait son souffle. D'un geste, il abandonna sa hache et ses bûches pour aller se saisir de son arme rangée dans la grange, puis il s'élança sous les pins et les feuillus, le regard vif, l'oreille aux aguets.

Étendue contre le tronc d'un arbre, Janet Haw fixait l'horizon déchiré entre la ligne des arbres. La bouche entre-ouverte, les yeux écarquillés, l'horreur resterait peinte sur son visage jusque dans l'au-delà. Lorsque Isaac la découvrit, ses solides jambes vacillèrent : ce ne pouvait être l’œuvre d'un être humain. Lentement, il se laissa tomber à genoux devant le cadavre encore chaud de la jeune femme, comme pour se recueillir et fit un rapide signe de croix. Il sursauta brusquement au craquement d'une brindille et se redressa, fusil sur l'épaule. Le son de son cœur battait à ses tempes, lui rappelant amèrement le glas frappé par les tambours.
Isaac n'eut pas le temps de se retourner, ni même de faire face à sa propre mort. Il se sentit seulement projeté contre le tronc d'un arbre. Son doigt appuya machinalement sur la détente, et ce fut la fin.


Le facteur passait à huit heures précises tous les matins. Il lui arrivait de prendre du retard lorsqu'il s'arrêtait trop longtemps chez Mr. Lewis pour prendre un toast et un café, mais sinon il s'agissait d'un homme ponctuel. Tous les matins, donc, Mrs. Hudson, logeuse au 221 B Baker Street, prenait le courrier, triait les papiers importants et montait les lettres à ses deux locataires, s'ils étaient présents. Sinon, elle devait les mettre de côté en attendant leur retour respectif. Ce matin-là, donc, Mrs. Hudson se présenta à la porte d'entrée lorsque le facteur frappa trois coups. C'était un jeudi, et la pendule affichait 8h32.
Elle ne fut pourtant pas surprise de découvrir, sur le pas de la porte, une toute autre personne.

« Mr. Holmes. » salua-t-elle seulement. Depuis le temps, elle s'était accoutumée à ses étrangetés quotidiennes.
« Mrs. Hudson ! » répondit-il d'un salut de la tête avant de passer devant elle à grand pas. « Inutile d'attendre le courrier, j'ai croisé ce cher Andrew Wills en chemin. »

Sans attendre une quelconque réponse de la part de la logeuse, Sherlcok Holmes gravit les marches le menant au petit salon qu'il partageait en commun avec le Docteur Watson. Celui-ci était déjà debout, devant son petit déjeuné. Le détective le salua d'un hochement de tête, se hâtant de retirer sa veste et son chapeau. Il jeta négligemment sa canne sur l'un des fauteuils et, avant même que la question n'eut franchit les lèvres de son ami, brandit une lettre au-dessus de sa tête, tel un trophée de chasse.

« Qu'est-ce donc, Holmes ? » l'interrogea néanmoins le docteur. Holmes lui fit un sourire malicieux et, pour seule réponse, lui tendit la lettre ouverte avant de s'attabler sans pour autant toucher au petit déjeuner.

John Watson attrapa sa paire de lunettes et parcourut la lettre des yeux. Holmes put voir ses sourcils se hausser de surprise et d'étonnement. .

« C'est tout bonnement... Holmes, vous comptez accepter ? »
« Je l'ai déjà fait, mon cher Watson, la lettre est arrivée hier matin. » répondit tranquillement le détective en se levant.
« Hier matin ? » les sourcils de Watson se haussèrent d'avantage.
« Vous m'avez bien entendu, hier matin. Voici votre courrier d'aujourd'hui, il s'agit de votre ancien ami, le docteur Travis, qui se remet de sa sciatique. »
« Comment... » Watson poussa un soupir, résigné à ne pas le comprendre, mais déchira néanmoins le cachet.

Holmes sortit d'un pan de sa veste deux billets fraîchement achetés qu'il déposa sur la table auprès de Watson. Ce dernier y jeta un rapide coup d’œil par-dessus sa lettre.

« Pourquoi n'êtes-vous pas déjà dans ce train ? »
« Je voulais avoir confirmation de certains détails. J'ai pu trouver une personne originaire de ce village, à Londres. Il a tenu des propos des plus intriguant. » les yeux de Holmes brillaient d'un éclat profond, que Watson lui connaissait bien : l'exaltation d'un nouveau mystère. Nonchalant, le détective ajouta : « Et je vous attendais. Comment s'est passé votre réunion, hier ? »

Watson parut touché car il se racla la gorge avant d'entamer une réponse que le détective n'écouta pas. Les conversations badines parasitaient son train de pensées. Lorsque le son lointain de la voix de son ami s'estompa, il se retourna vers lui, les mains derrière le dos :

« Fort bien. Hâtez-vous de vous préparer ! »

Holmes attrapa sa veste, ne laissant à Watson que le temps de terminer son toast. Trente minutes plus tard, ils étaient à la gare, installés dans le siège de leur compartiment.

« Allez-vous m'en dire d'avantage ? » s'enquit Watson alors que le train démarrait.
Holmes s'adossa au siège, les jambes croisées.
« Connaissez-vous les rumeurs qui courent sur Crimson Peak, Watson ? »
« Il ne me semble pas en avoir entendu parler, non. »
« Ce n'est guère étonnant, je n'en avais pas entendu parler non plus avant de recevoir la lettre de Miss Drew. Les habitants y seraient très superstitieux. » un léger bruit de dédain accompagna ses propos. « Quoiqu'il en soit, Miss Drew souhaitait mes conseils avisés quant au décès de son mari, Isaac Drew, comme vous avez pu le lire dans la lettre. On aurait retrouvé son corps non loin de celui d'une autre victime. Une jeune femme. Selon les rumeurs, ils auraient été amants, et découverts par le prétendant de la demoiselle. »
« Un crime passionnel. » commenta Watson.
« Mais le prétendant nie les faits. Selon Miss Drew, il a l'air plus déboussolé que quiconque, et elle ne croit pas son mari capable de tromperie. De plus, elle m'a rapidement décrit les corps comme mutilés. Les villageois pensent à une bête rôdant dans les bois. »
« Et vous n'y croyez pas ? »
« Ce que je crois, Watson, c'est que cette femme a besoin de connaître la vérité sur la mort de son mari. Pour ce qui est du reste, nous verrons bien de quoi il en retourne. »
« Pensez-vous que ce pourrait être... Une créature ? »
Holmes lui lança un regard entre courroux et mépris.
« Ne soyez pas ridicule, Watson ! Nous ne sommes pas dans un conte de bonnes femmes. »

Le train émit un sifflement strident tandis qu'il s'engouffrait inexorablement dans la campagne, en direction de Crimson Peak.

Franchement, je n'ai rien a dire sur ta fiche. J'ai beaucoup aimé la lire, j'aime ton style et la façon dont tu décris le personnage. L'avatar en plus. C'est tout parfait alors j'ai hâte de voir ce fameux personnage parmi nous et bon rp

Tes pas résonnent sur les vieux pavés de Crimson Peak. On entend marmonner le vent, on entend hurler de tristes rumeurs sur un nouvel habitant. Te voilà désormais en ville, destiné(e) à errer parmi les ténèbres de cette terre vaine.
Pense d'abord à remplir entièrement ton profil et à regarder le bottin des avatars, le bottin des fictions et le bottin des métiers afin de vérifier qu'aucun oubli n'a été fait.
Tu peux, par la suite, aller créer un scénario dans la section appropriée, mais aussi faire ta fiche de liens pour t'intégrer au forum.
Il ne faut pas oublier de passer par la section des points si tu as envie d'accumuler pour gagner des privilèges.
Si tu veux jouer rapidement, tu peux te rendre dans la section réservée aux RPs, elle se trouve ici. N'oublies pas également que ton activité sur le forum te fait gagner des points ; ce qui te permet d'acheter des récompenses. Tu trouveras plus d'informations dans la partie dédiée à la gestion du joueur. C'est là-bas, également, que tu pourras communiquer avec les membres du staff pour des demandes diverses.
Enfin, tu peux venir t'amuser dans le flood avec les autres membres. N'hésites pas aussi à soutenir le forum en votant régulièrement sur le top site et en postant sur Bazzart et PRD.

Fais attention à toi, les ombres de la ville te surveillent amèrement. Bon courage et bon jeu. On espère que tu te plairas parmi nous et que tu passeras un bon moment à Crimson Peak.