Elle porte le nom de son père, Edmund Price, un gentleman dont elle est la fille naturelle et qui l'a reconnue à sa naissance. Amelia, Jane. Tout juste trente ans. Voilà quelques années qu'elle est considérée comme une vieille fille. Elle est gouvernante et a la responsabilité de deux jeunes enfants. Elle n'a probablement été engagée que parce que leur tutrice est aveugle et n'a donc aucune conscience de sa couleur de peau. Hétérosexuelle, bien qu'elle n'ait que fort peu d'expérience dans ce domaine. Célibataire. Appartenant à une famille autrefois riche, son père a peu à peu perdu une grande partie de sa fortune au point qu'elle a été contrainte de trouver un emploi. Humaine et médium. Hidden Crows. Aucun, elle est arrivée trop récemment en ville pour en connaître l'exacte nature. Jessica Parker Kennedy.

Cette partie est réservée à la personnalité, au caractère de votre personnage. Vous pouvez choisir de décrire son caractère sous forme d'anecdotes (10 minimum) ou bien de paragraphes (250 mots minimum). Enfant rejetée, Amelia s’était endurcie, ne s’exprimant que par la violence que provoquait la colère. Elle était impulsive, belliqueuse, amère de ne pas être acceptée et aimée comme elle l’aurait souhaité. Mais l’âge venant, elle s’assagit heureusement, devenant une jeune femme bien plus calme et plus fine. Sa couleur de peau à elle seule suffisait à alimenter les jugements et les préjugés à son égard. Elle dut apprendre à se défendre comme elle le pouvait et développa une véritable force de caractère. Sa langue acérée n’est pas forcément appréciée de tous, mais elle lui permet de tenir à distance les importuns, non sans faire preuve d’un certain humour. Plus sensible qu’elle n’en a l’air, elle a longtemps souffert d’un cruel manque d’affection, mais qui avec l’âge est devenu de plus en plus supportable. Elle est aujourd’hui bien plus posée et se contente du peu qu’elle peut avoir, ainsi que de vivre avec elle-même. Très observatrice, elle est aujourd’hui en âge d’être la conseillère de jeunes filles encore innocentes et de leur faire partager son expérience.

Il va sans dire que ses visions ont eu un impact non négligeables sur sa personnalité, la rendant anxieuse, aisément apeurée face à elles et surtout d’humeur changeante. Paradoxalement, elle éprouve une peur bien moindre face à la réalité, et se montre même imprudente. Elle est vive, impatiente, et a une imagination débordante, inventant diverses histoires qui passionnent les enfants dont elle a la charge. Elle peut parfois sembler bien étrange au commun des mortels, lorsque ceux-ci s’intéressent un tant soit peu à elle mais ne se soucie aucunement des impressions qu’elle peut créer.

Je crois qu'il existe des esprits qui vagabondent sur cette terre, et que pour une raison ou une autre, je peux les voir, aussi terrifiant que cela puisse être. En revanche, je ne crois pas en d'autres créatures surnaturelles. Ceux qui prétendent le contraire ont tout simplement lu trop de romans.

Je crois en Dieu et je crois en la vie après la mort. En revanche, je ne suis pas sûre qu'il existe un Enfer ou un Paradis. Je ne suis plus certaine de rien. Je pense que le monde est bien plus complexe que nous le croyons et que la religion ne peut tout expliquer.

La société actuelle mériterait bien évidemment quelques changements. Je souhaiterait qu'une femme puisse subvenir à ses besoins dans les moments difficiles. Je souhaiterais être reconnue à ma juste valeur, et non pas uniquement sur ma simple couleur de peau. Mais les choses sont ainsi et je les accepte. J'accepte que la vie sera sans doute plus compliquée pour moi que pour les autres.

Beetle/Ball kicker. Cunégonde Nan c'pas vrai, je le dis pas^^. 26 ans. Régulière, 4 à 5/7 je dirais. Ca fait un petit moment que je l'ai découvert en fait, je vadrouillais dessus en attendant de trouver une chouette idée. Il est sublime, et trop cool et wahouuu quoi. Tumblr. .

Les circonstances de ma naissance demeurent obscures. Ma mère était très certainement une prostituée, attirant les hommes par son apparence exotique. Puis, un beau jour, elle était tombée enceinte de l’un de ses clients réguliers. Quelques mois plus tard, elle avait succombé à une infection, et le père de l’enfant avait accepté de la prendre avec lui. Je ne saurais jamais si ce fut l’exacte vérité, mais j’imagine que c’en est la version la plus proche. Sans doute mon père était-il attaché à cette femme pour m’accepter ainsi auprès de lui, bien que ses dehors de dureté ne m’aient jamais permis d’en être tout-à-fait certaine.

Il m’emmena un beau jour avec lui, dans sa demeure londonienne. Moi qui n’avait personne acquérait soudain une toute nouvelle famille. Je ne peux me souvenir de ma première rencontre avec celle que j’appellerais Mère, mais je devine aisément qu’elle ne devait pas être cordiale. Et avec le recul, je ne peux que comprendre. J’étais le symbole de la trahison de son mari, à jamais sous ses yeux pour lui rappeler sa honte. Sous les yeux de tous en vérité, car il eut été bien inutile de tenter de me faire passer pour sa fille. Face à ton teint pâle, ses cheveux blonds et ses yeux d’un bleu délavé, le contraste était d’autant plus frappant. Il l’était également avec ma soeur, née quelques mois à peine avant mon arrivée, et qui lui ressemblait en tous points. Elles m’appelaient fille et soeur, tout en me faisant parfaitement sentir que je ne l’étais pas. Que je n’étais rien. Indésirable.  Elles n’étaient pas les seules. Les domestiques même s’y mettaient, m’ignorant délibérément ou ne se privant pas de faire des commentaires désobligeants face à moi. A sa manière, mon père était le seul à me traiter indifféremment du reste de la maisonnée. Il était aussi froid et distant avec moi qu’avec les autres, tout en me témoignant des marques d’affection, en de si rares occasions que je devais me montrer attentive pour le percevoir.

Cette exclusion permanente et ce manque d’affection ne firent pas de moi une enfant très plaisante. J’avais rapidement cessé d’essayer de me faire aimer et me laissais sans cesse aller à l’emportement. Je le regrette à présent. Si j’avais été plus patiente, plus complaisante, peut-être aurais-je avec le temps pu gagner le coeur de ma mère et de ma soeur. Du moins, cela aurait-il valu la peine d’essayer. Mais j’étais si jeune que j’étais bien incapable de réfléchir sur le long terme. Elles ne m’aimaient pas, je ne voyais aucun intérêt à faire le moindre effort. Le surnom que l’on me donnait sans s’en cacher, la sauvageonne, ne tarda pas à se rapprocher de la réalité. Il en fallait de peu pour que je me sente agressée, à peine plus pour que je réplique, parfois avec violence. Oui, je leur tenais rancune de piétiner sans aucun remord mon coeur et mes sentiments quand je n’avais cherché au début qu’à les leur donner. Mais comment auraient-elles pu être justes ? Qu’étais-je pour elle, sinon une intruse, une paria, qui de plus provoquait les regards désobligeants de la société ?

Mais il existait autre chose à l’origine de mon caractère. Quelques choses que je sais taire aujourd’hui. Ce n’étaient que des cauchemars au début. Ils provoquaient chez moi de véritables crises de terreur nocturne, qui dérangeaient toute la maisonnée. On finit par faire venir un médecin qui me prescrit de quoi dormir calmement, ce qui m’aida considérablement. Jusqu’au jour où mes visions vinrent me hanter alors que j’étais pleinement éveillée. Une famille que fréquentaient mes parents avaient eu le malheur de perdre l’une de ses domestiques, qui s’était apparemment enfuie avec un amant. Durant les semaines qui suivirent, je ne cessai de voir sa silhouette devant la devanture du barbier. Bien évidemment personne ne me crut et je compris vite que j’étais la seule à pouvoir la voir, aussi incroyable que cela puisse paraître. Je craignais d’être gagnée par la folie. Jusqu’à ce que l’on découvre que la jeune femme avait en réalité été assassinée par l’apprenti du barbier, son amant. Cette coïncidence me perturba au plus haut point et me poussa à me questionner sur ces visions, d’autant plus qu’elles ne cessaient d’empirer. Ma mère craignit que je devins folle. C’eut été le scandale de trop pour elle. Alors, elle fit venir le meilleur médecin qu’il fut possible de trouver et je me retrouvai à prendre divers remèdes qui parvinrent tant bien que mal à les contenir. Je savais pourtant désormais que ce que je voyais n’était pas que le fruit de mon imagination, aussi incroyable que cela puisse paraître. Il y avait trop de hasards. Mais pour mon bien, je devais me taire.

Les années passèrent et d’enfant, je devins peu à peu femme. Tandis que ma soeur semblait promise à un beau mariage, il semblait de plus en plus clair que tel ne serait pas mon destin. Je ne tardai pas à comprendre ce que signifiaient les regards que les hommes portaient sur moi: il y avait ceux qui me méprisaient et ceux qui se méprenaient visiblement sur ce que j’étais. Face à l’absence de soutien, je dus apprendre à me défendre seule, à travers les mots à présent que les poings n’étaient plus adaptés à mon état de jeune femme. Une fois je crus à la possibilité d’une union. J’avais seize ans, il était apprenti avocat, et semblait être sincèrement épris de moi, tout comme je l’étais de lui. Mais lorsque ses parents apprirent toute l’affaire, ils le contraignirent à quitter Londres sur le champ. Je ne le revis jamais, et il me laissa le coeur brisé.

J’étais heureusement à un âge où l’on se remet de tout, et ce coeur fut réparé bien assez tôt. Ma mère, qui avait eu l’espoir de me voir quitter la maison se voyait déçue et en devint encore plus amère. Elle m’ignorait désormais et les années suivantes furent d’une grande tristesse. Cherchant à échapper à cette oppression familiale, je répondis positivement à l’invitation d’une tante qui souhaitait la présence d’un membre de la famille à ses côtés dans le Shropshire. Elle était désagréable et n’avait plus toute sa tête, mais je jouissais là-bas d’une liberté qui me faisait le plus grand bien. Ce fut là, en pleine campagne, que mes fantômes revinrent. Ils m’effrayaient autant qu’ils fascinaient mon esprit sans doute quelque peu déséquilibré. Peut-être était-ce là le chemin tout tracé vers la folie. Un chemin dont je fus arrachée par l’annonce de la maladie de ma mère, qui me forçait à retourner au sein de ma famille. Lorsque j’arrivai, il était déjà trop tard. Le mal l’emporta quelques jours après. Elle délirait tant qu’il me fut impossible d’obtenir d’elle un mot cohérent.

Cette perte laissa mon père dans un deuil dont il ne se remit pas. Pour la première fois, je le voyais effondré. Humain. Et je fus son soutien, tant que je le pus. Mais il déclinait peu à peu, se mettant à boire, puis à jouer. Ses affaires en souffrirent, et peu à peu, l’argent venait à manquer. Je sollicitai ma soeur, marié à un riche gentleman, qui accepta bien sûr de venir en aide à son père, mais certainement pas à une soeur qui n’avait aucun droit de porter son nom. Elle souhaitait reprendre sa place de fille prodigue, et me fit clairement comprendre que ma place n’était plus ici. Je devais trouver un travail.

Je suivrais donc le chemin de nombreuses jeunes filles désargentées, mais éduquées en cherchant un poste de gouvernante. Mes deux premières tentatives furent un désastre puisqu’on ne me laissa même pas passer la porte de la demeure. La troisième fut la bonne: une vieille dame cherchant une employée capable de prendre en charge l’instruction de ses deux petits enfants, à sa charge après la mort accidentelle de leurs parents. Ma chance voulut qu’elle fut aveugle, et ait suffisamment de prestance pour ne s’en laisser conter par quiconque. Peu importait le mépris avec lequel me regardaient les domestiques. Je posai mes valises à Crimson Peak, inconsciente encore de ce que j’allais y trouver...

JKP   Superbe choix d'avatar et le début du personnage promet de belles choses pour la suite. Bienvenue chez toi et bon courage pour la suite de ta fiche ma toute belle  

Te voilà nouveau sur Crimson Peak. Tu t'avances doucement dans la neige, révélant l'argile rouge suintant de toutes parts sous tes pas. Pour te guider, quelques petits rappels afin que tu ne te perdes pas dans les méandres des catacombes.

Nous te rappelons que tu as dès à présent sept jours pour compléter ta fiche. N'oublie pas de demander un délai si tu t'aperçois que cela sera difficile de la terminer à temps. Si tu n'as pas envie de voir ton avatar t'être volé, il faut te rendre dans ce sujet où tu pourras réserver ton avatar pour une durée de quatre jours. Si tu n'es pas encore passé(e) lire le règlement, nous te recommandons de le faire en te rendant ici. Afin de te plonger pleinement dans l'univers du forum, tu peux lire les annexes dans ce sujet là. Tu peux également te rendre par ici si tu as besoin d'aide pour la création de ton personnage.

Dans le cas où tu aurais besoin d'aide ou la moindre question, tu peux bien entendu envoyer un MP à une des administratrices : James, Lazarus, Sherlock & Evangeline.

Nous te souhaitons une rédaction sombrement inspirée  

Qu'elle ma plaît cette demoiselle, qu'elle me plaît J'aime beaucoup ce personnage, ce que tu en as fait. Elle a beau dégager une certaine douceur elle n'en manque pas moins de force et il est clair qu'elle ne manque pas de courage non plus. J'ai hâte de la voir découvrir en jeu qu'elle se trompe et que de vilaines créatures existent bel et bien Je te souhaite un excellent jeu parmi nous

Tes pas résonnent sur les vieux pavés de Crimson Peak. On entend marmonner le vent, on entend hurler de tristes rumeurs sur un nouvel habitant. Te voilà désormais en ville, destiné(e) à errer parmi les ténèbres de cette terre vaine.
Pense d'abord à remplir entièrement ton profil et à regarder le bottin des avatars, le bottin des fictions et le bottin des métiers afin de vérifier qu'aucun oubli n'a été fait.
Tu peux, par la suite, aller créer un scénario dans la section appropriée, mais aussi faire ta fiche de liens pour t'intégrer au forum.
Il ne faut pas oublier de passer par la section des points si tu as envie d'accumuler pour gagner des privilèges.
Si tu veux jouer rapidement, tu peux te rendre dans la section réservée aux RPs, elle se trouve ici. N'oublies pas également que ton activité sur le forum te fait gagner des points ; ce qui te permet d'acheter des récompenses. Tu trouveras plus d'informations dans la partie dédiée à la gestion du joueur. C'est là-bas, également, que tu pourras communiquer avec les membres du staff pour des demandes diverses.
Enfin, tu peux venir t'amuser dans le flood avec les autres membres. N'hésites pas aussi à soutenir le forum en votant régulièrement sur le top site et en postant sur Bazzart et PRD.

Fais attention à toi, les ombres de la ville te surveillent amèrement. Bon courage et bon jeu. On espère que tu te plairas parmi nous et que tu passeras un bon moment à Crimson Peak.