Adams, mon créateur ne m'a donné aucun nom, il n'aurait de toute façon pas eu le temps ayant pris peur en découvrant sa création. J'ai choisi ce nom quelques mois plus tard en découvrant la bible et le nom du premier homme, je suis après tout le "premier homme" de ma propre espèce. Lazarus, prénom trouvé au même endroit que mon nom, le premier homme a avoir été ressuscité par le fils de Dieu. La symbolique m'a plu mais aussi l'ironie, l'idée que mon créateur à lui du défier les lois de Dieu pour me faire renaître.. Disons que cela dépend de la partie de mon corps auquel vous vous referez. Peut être parlez vous de cette vie actuelle sous la carcasse de multiples cadavres qui ne viendront jamais réclamer leurs membres? Dans ce cas, je n'ai que quelques mois même pas une année complète.Bête de foire dans un Freakshow des environs, le seul moyen pour moi d'avoir un peu d'argent pour me nourrir. Asexuel, ce ne sont pas les plaisirs de la chair qui m'attirent mais un contact humain, une main sur mon bras, un baiser sur ma joue malheureusement je n'ai même pas droit à ça. Célibataire, en quête d'un être qui sera capable de m'aimer malgré mon apparence extérieur. Pauvreté extrême qui me pousse à voler quand les temps sont vraiment durs. Mort vivant, pas un simple zombie qu'on a extrait de sa tombe mais plusieurs qu'on a assemblé pour créer la créature que je suis. Ce n'est pas une quelconque magie qui a permis à mon cœur de battre et à mes membres de s'animer mais la science. nightcomers. Richard Armitage.

Cette partie est réservée à la personnalité, au caractère de votre personnage. Vous pouvez choisir de décrire son caractère sous forme d'anecdotes (10 minimum) ou bien de paragraphes (250 mots minimum).
~ J'ai été confronté à la notion de rejet dès mon premier souffle dans cette nouvelle vie, un regard d'horreur de l'homme qui venait de réussir le travail de toute une vie mais dont le résultat ne semblait pas le satisfaire et pire encore l'effrayer. J'ai vite appris que les hommes n'aiment pas ce qu'ils ne connaissent pas et cela a fini par me rendre méfiant à la limite même de la paranoïa.
~ On m'a chassé à la fourche et aux flambeaux de plusieurs endroits où j'avais essayé de m'établir. Jamais dans un village ou une ville, toujours à l'écart de la civilisation mais des rumeurs sur "le monstre" finissent toujours pas se propager et des groupes de villageois en colère prennent les armes pour me faire quitter leurs terres. J'ai fini par assimilé le feu au danger et j'en ai donc une peur presque instinctive.
~ J'aime beaucoup les animaux, ils sont amadouables et généreux dans leurs affections si vous prenez la peine d'essayer de les comprendre. J'ai souvent choisi de les défendre face aux hommes quittent à devenir leur victime. A cause de cela mais aussi de mon manque de moyen, je ne mange presque jamais de viande.
~ Je suis autodidacte car j’ai été forcé, malgré moi, à devoir tout apprendre seul. J'ai dû apprendre à parler et à lire par mes propres moyens, en écoutant les hommes discuter et en trouvant des livres abandonnés que j'ai pris la peine de déchiffrer. Je dévore chaque livre sur lequel je tombe du simple livre de recettes aux livres de grands écrivains.
~ J'ai appris qu'il ne servait à rien d'essayer d'influencer quelqu'un vers un comportement ou un autre. On finit toujours par suivre sa propre volonté. Aussi, j'ai décidé de ne pas être le juge des comportements de mes semblables et des hommes. Qu'on soit voleur ou prêtre, on ne vaut pas plus l'un que l'autre.
~ J'ai l'espoir d'un jour pouvoir trouver quelqu'un qui me comprendra et qui m'acceptera. Femme, homme peu m'importe, je ne veux pas d'une épouse mais d'un ou une amie. De quelqu'un qui serait là pour m'épauler et ne me jugerait pas sur l'enveloppe corporelle dans laquelle j'ai été enfermé.
~ J'ai appris la peur, le rejet et le mépris, cela m'a poussé à développer moi-même des sentiments négatifs. D'abord envers mon créateur qui n'a pas assumé son rôle auprès de moi et m'a abandonné dans un monde hostile et inconnu. Ensuite envers ces gens qui m'ont chassé de village en village me poussant dans mes retranchements et m’empêchant de pouvoir m'installer quelque part de manière permanente. Et enfin envers ces gens qui m’épient et paient pour voir le monstre, ces clients qui entrent sous ma tente pour observer la bête et l'inconnu avec une curiosité malsaine, se murmurant des observations péjoratives sur mon apparence.
~ Mon apparence physique que je le veuille ou non me fait sortir du lot. Je fais plus de deux mètres de haut et ma démarche lourde est ponctuée par la masse que je traine avec moi. J'ai de nombreuses cicatrices là où mon créateur a suturé ensemble des parties de corps de divers cadavres. Je me laisse pousser la barbe pour tenter de cacher les quelques cicatrices présentes sur mon visage et cela semble accentuer encore plus mon apparence de bête.  

Réalité bien sûr, je serai un peu hypocrite de ne pas croire en eux quand je suis moi même une anomalie, un créature qui ne devrait pas fouler la terre de ses pieds. J'ai aussi l'expérience d'avoir croisé certaines de ces créatures dans le freakshow où je gagne de quoi me mettre des habits décents sur ma peau de damné. Mon opinion est, en soi, plutôt positive, il est plus facile de se faire accepter par eux que par les humains lambdas qui ne ressentent que très souvent une fascination inquiétante, une peur ou un dégout profond envers nous. Chacun choisis son chemin, certaines décident que les actions malveillantes sont leur seul moyen d’exister, d'autres choisissent un chemin plus vertueux mais aucun n'est à blâmer.

Ayant moi même fait l'expérience de la vie après la mort, j'y crois donc naturellement. Quant à être superstitieux, je ne me suis jamais vraiment posé la question mais je n'ai de toute façon pas été suffisamment éduqué dans un milieu particulier pour absorber les superstitions humaines. Être croyant, je le suis, il a bien fallu que je me rattache à quelque chose quand j'étais perdu au milieu d'un monde totalement inconnu. La vie après la mort est d'ailleurs une part essentielle de la Bible et j'aimais l'idée que ma nouvelle vie puisse avoir une autre explication que la folie d'un homme qui se prenait pour Dieu, peut être que je suis né pour accomplir quelque chose, la religion me donne l'espoir d'avoir une destinée et un rôle dans ce monde.

répondre ici en un minimum de cinq lignes. Elle n'est pas très bonne. Je suis l'effroyable victime de cette société qui rejette tout ce qui n'est pas normal et n'entre pas dans les critères que se sont fixés les hommes. Ce monde est injuste par nature, certains naissent riches, d'autres pauvres, certains seront destinés à mourir jeunes alors que d'autres vivront assez pour voir apparaitre des cheveux blancs dans leur crinière. Et pourtant, la majorité des injustices ne sont pas du à ce monde et cette sélection naturelle mais aux idéologies des hommes normaux, des vivants. Je trouve les créatures surnaturelles bien plus ouvertes sur le monde, ses individus et les différences. Cette société s'appuie trop sur une esthétique que peu sont capables d'obtenir, les règles sont trop nombreuses pour y trouver sa place et on devient vite des clones les uns des autres en voulant se forcer à entrer dans le moule parfait.

Romy. Romane 21ans. très très très très souvent. On m'a honteusement corrompue sur Skype. Mais quelles belles idées et quel beau design   Nuit Parisienne/odistole Répondre ici.

« Dr Frankenstein ! » Une voix excitée et apeurée se fait entendre.

Lentement et douloureusement, j’ouvre les yeux.

« Il vit… » Murmura une voix différente et beaucoup plus proche.

« Il » ? Moi sans doute. Était-ce là mon nom ? Je n’ai aucune idée de comment poser la question, comment formuler mes mots pour qu’ils soient compris. Je lâche un grognement d’irritation, mes cordes vocales travaillant à essayer de faire un son intelligible mais rien qu’un son rauque et animal ne sort de ma bouche.

Qu’est ce qui se passe ? Où suis-je ? Qui suis-je ? Les deux hommes pourraient me répondre certainement si j’arrivais à me faire comprendre. Mes yeux rencontrent l’homme qui est penché au-dessus de moi. J'essaye désespérément de communiquer mais sans succès. Je m'agite, mes membres prennent vie peu à peu et je me lève quittant la surface froide et métallique sur laquelle je reposais.

Mes mouvements sont lents et maladroits. Mes jambes peinent à me soutenir. Mes yeux retombent sur l'homme qui était face à moi. Je fais un mouvement dans sa direction mais peu habitué à bouger mon mouvement semble être trop brusque et il recule. Je tente à nouveau de communiquer mais un autre grondement est la seule réponse que j'arrive à obtenir de ce corps dans lequel on m'a donné la vie.


La pluie me tombe le long des yeux alors que je cours dans la nuit. Les éléments semblent être contre moi, tout semble être contre moi. L’eau qui m’aveugle, la nuit d’un noir profond qui m’empêche de savoir où je vais. Même l'homme qui m'a fait vivre, j'ai vu la panique dans ses yeux. Une émotion qui ne m’est pas familière, rien ne l’est après tout toutefois le mot semble surgir de nulle part. La peur. Mon seul crime a pourtant été d’ouvrir les yeux.

Je dois m’habituer aux mouvements de mon corps, je manque de m’écraser sur le sol à plusieurs reprises. Je ne sais rien et je dois tout apprendre même marcher et courir. Heureusement que ma respiration se fait de manière automatique. Je cours fébrilement loin de ce château où on m’a donné la vie, il n’y a rien pour moi là-bas à part des regrets et le désespoir. Le monde extérieur me donnera surement une autre chance lui. Je ne sais pas où je vais, ni où je suis. Tout est parfaitement inconnu, ce monde entier l'est.


J’ai enfin découvert ce qu’était la peur, je n’avais avant que le mot pour me guider et sa définition, aujourd’hui je l’ai ressentie par moi-même. On me chasse, on me persécute. Une fourche passe près de ma tête, une autre m’entaille le bras et je me demande encore une fois quel est mon crime. J’ai été paisible, discret, isolé dans une grotte près de foret à apprendre à vivre. Je n’ai fait de mal à personne mais on crie désormais au monstre, à l’abomination, à la chose du Dr Frankenstein. Je n’ai pas de nom et on ne me connaitra sans doute jamais comme autre chose que la créature de ce bon docteur. Je prends la fuite encore, espérant toujours trouver quelqu’un qui me comprendra mais rien. Encore aujourd’hui cette personne n’a pas fait son apparition.


J’ai découvert un nouveau livre, les hommes d’ici ne semblent jurer que par lui. J’entends le mot religion, je vois les processions sortir des Églises et enfin je comprends grâce à ce livre toute la symbolique. J’y trouve un nom, un espoir et une chance de pouvoir tout reprendre avec un nouvel objectif en tête. On y parle même d’êtres comme moi mais sans jamais les nommer. Des morts à qui on redonne la vie car ils ont encore des choses importantes à faire, des gens à qui on donne une mission et je pense trouver un peu ma place dans ce monde. Je n’ai pas été ressuscité par hasard, il y a quelque chose qui m’attend quelque part.


L’espoir régresse quand j’aperçois mon reflet dans un cours d’eau et que j’arrive à apercevoir mon état. Je suis différent des hommes normaux, remplis de cicatrices qui ne guériront sans doute jamais. Je me vois et je comprends enfin pourquoi on me traite de monstre. Je suis une abomination, une erreur créé par un fou qui s’est pris pour Dieu. Il a vu trop loin et n’a pas supporté le fruit de sa création, n’a pas su assumer les conséquences de ses actes. Perdu et résigné à mon sort, je ne peux penser qu’à lui, il est coupable. Il a bravé les lois de la nature en me créant et j’en subis les conséquences mais qu’a-t-il subit lui ? Rien. Il est celui qui a fauté et je suis celui qu’on punit. L’injustice de cette situation m’oblige à me faire la promesse qu’un jour lui aussi paierait pour ce qu’il a fait.


Je me cache dans la cale d’un bateau qui se rend vers l’Angleterre, me dissimulant derrière des caisses, mangeant ce qui me tombe sous la main. J’ai entendu des rumeurs sur une foire aux monstres, un endroit avec des créatures comme moi. Bien sûr, personne ne me l’a dit directement, personne ne me parle jamais mais j’espionne discrètement dans mes moments d’ennuis, écoutant ses voix d’inconnus qui me changent de ma propre voix, m’imaginant l’espace d’un instinct que je puisse leur parler. Ils me détestent mais leur dégout ne peut égaler celui que j’ai pour moi.


L’Angleterre n’est pas différente de l’Allemagne, ces gens sont tout aussi bornés et méprisants. Ils ont peur de leurs ombres et sont guidés par cette frayeur dans tous leurs actes. Elle les rend méchant et illogique. Ils sont tous pareil et une mer ne semble rien changer à cela. J’ai au moins pu rencontrer des monstres comme moi. Des vivants aux apparences étranges : des doubles têtes, des gens déformés mais aussi des créatures de la nuit qui s’amusent à roder dans les rues les soirs où la nuit est la plus sombre.


On m’observe comme on le ferait dans un zoo, ils me pensent inférieurs, ils me voient comme un monstre. Dans cette tente, les gens défilent quotidiennement pour observer la bête et je me laisse faire silencieusement et honteusement, les laissant m’exposer et se moquer. La vie est absurdement difficile et j’ai dû faire des compromis entre ce qui me reste de fierté et mon besoin de survivre.

Aujourd’hui, les choses sont différentes. Il y a une silhouette, celle d’un homme que je n’ai vu qu’une fois dans ma vie mais que je n’oublierai jamais. Quelqu’un qui m’a abandonné et condamné à cette vie triste et désespérée. J’ignore ce qu’il fait là, s’il y est volontairement, si c’est moi qu’il cherche. J'ai levé les yeux de ma position de bête de foire, le torse nu afin que les clients puissent admirer les cicatrices qui entourent plusieurs parties de mon corps. Mon regard s'est posé sur lui et je l'ai reconnu. Les questions que je m’étais posé lors de notre derrière rencontre se bouscule à nouveau mais à la place du grognement qui m’avait alors échappé, je murmure :

« Dr Frankenstein. »

Pauvre bidule, il fait trop pitié au fond parce qu'il veut quelqu'un qui saura l'aimer à sa façon C'est tout bon pour moi j'ai aimé lire ta jolie fiche, elle est très fluide et tout. J'ai hâte de te voir en jeu avec ton créateur

Tes pas résonnent sur les vieux pavés de Crimson Peak. On entend marmonner le vent, on entend hurler de tristes rumeurs sur un nouvel habitant. Te voilà désormais en ville, destiné(e) à errer parmi les ténèbres de cette terre vaine.
Pense d'abord à remplir entièrement ton profil et à regarder le bottin des avatars, le bottin des fictions et le bottin des métiers afin de vérifier qu'aucun oubli n'a été fait.
Tu peux, par la suite, aller créer un scénario dans la section appropriée, mais aussi faire ta fiche de liens pour t'intégrer au forum.
Il ne faut pas oublier de passer par la section des points si tu as envie d'accumuler pour gagner des privilèges.
Si tu veux jouer rapidement, tu peux te rendre dans la section réservée aux RPs, elle se trouve ici. N'oublies pas également que ton activité sur le forum te fait gagner des points ; ce qui te permet d'acheter des récompenses. Tu trouveras plus d'informations dans la partie dédiée à la gestion du joueur. C'est là-bas, également, que tu pourras communiquer avec les membres du staff pour des demandes diverses.
Enfin, tu peux venir t'amuser dans le flood avec les autres membres. N'hésites pas aussi à soutenir le forum en votant régulièrement sur le top site et en postant sur Bazzart et PRD.

Fais attention à toi, les ombres de la ville te surveillent amèrement. Bon courage et bon jeu. On espère que tu te plairas parmi nous et que tu passeras un bon moment à Crimson Peak.